Partenaires depuis la création.
Echirolles
Association
hommes et abeilles,
Formations apicoles
1 place de la commune
38100 Grenoble
Siret : 509 038 337 00028
Enregistrée comme organisme de formation continue, auprès du
préfet de région Rhône-Alpes
n° 82 38 05119 38.
(ce qui ne vaut pas agrément.)
Contact merci d'utiliser le
Extrait de la réglementation concernant l'implantation des ruchers (code rural).
L'association ayant son siège social en Isère et tous ses ruchers en zone urbaine, je cite :
Article 1 :
° Les ruches ne doivent pas être placées à moins de 20 mètres de la voie publique et des propriétés voisines.
° Dans le cas cas ou les propriétés voisines sont des bois, des landes ou des friches, cette distance est de 10 mètres au moins.
° Elle est de 100 mètres au moins si les propriétés voisines sont des habitations ou des établissements à caractère collectif <br/>(hôpitaux, casernes, écoles...).
Article 2 :
° Toutefois, des dispositions spéciales d'emplacements peuvent être prises par le Préfet, sur demande motivée des intéressés.
La demande fait l'objet d'une enquête de la part de la Direction des Services Vétérinaires qui est chargé de concilier les parties.
Il peut à cet effet se faire assister de personnalités désignées par le Préfet. A défaut d'une solution de conciliation, le Directeur des Services Vétérinaires présente des propositions au
Préfet. Le dispositions spéciales font l'objet d'un arrêté préfectoral.
Article 3 :
° Conformément aux dispositions des deux derniers alinéas de l'article 207 du code rural ne sont assujetties à aucune prescription de distance les ruches isolées des propriétés voisines ou des
chemins publics, par un mur, une palissade en planches jointes, une haie vive ou sèche, sans solution de continuité.
Article R211-2 Pour l'application des dispositions de l'article L.211-7, les murs, les palissades en planches jointes, les haies vives ou sèches, sans solution de continuité,
doivent avoir une hauteur de deux mètres au-dessus du sol et s'étendre sur au moins deux mètres de chaque coté de la ruche.
Nous avons donc une législation en vigueur qui favorise dans ses textes l'implatation de ruchers urbains, certains départements ont une réglementation encore plus souple et la question des
dispositions spéciales ouvre un possible dialogue.
N'allez pas demander une autorisation auprès de votre mairie,
car la réponse est toujours NON !
Tellement de secrétariats ou d'élus ne connaissent pas la loi en ce sujet.
L'ignorance étant mère de la peur, cette réponse rapide sans prendre le temps de consulter les textes permet de ne pas prendre la responsabilité de ... maître mot de bien des pseudo-décideurs.
Apiculture et sécurité des personnes.
Avoir un rucher à la campagne où bien en zone urbaine sont deux choses très différentes dans la pratique, mais engendre d'une façon similaire des risques liés aux piqûres que les abeilles
peuvent causer.
A la campagne, le rucher en zone isolée peut en apparence présenter moins de risques à propos des piqûres infligées par nos abeilles à autrui, mais qu'en est-il réellement ?
Les chemins creux, les haies des bocages dissimulent bien souvent des passages de vététistes ou randonneurs dont l'apiculteur n'a pas toujours conscience. Aussi le promeneur assailli par une ou
plusieurs abeilles ne saura-t-il pas la cause, l'origine et même la race de l'insecte agressif, à moins d'apercevoir le rucher.
Et puis tout cueilleur de champignon accepte l'hypothèse d'une piqûre de guêpe de terre ou d'une morsure de serpent. Il a parfois sa petite trousse de premier secours...
L'apiculteur de son coté risque fort d'ignorer en toute bonne foi que ses abeilles sont allées agresser autrui !
Les ruchers en zone urbaine, présentent des risques liés aux piqûres largement plus élevés puisque 51% de la population mondiale vit en zone urbaine et cela ne va pas diminuer car il est prévu
qu'en 2030 ce taux monte à 70%.
Le promeneur citadin qui va se faire piquer risque d'avoir une attitude beaucoup moins complaisante et naïve que le promeneur du dimanche.
L'identification de l'origine des piqûres est très faclile pour nos ruchers associatifs urbains qui sont toujours posés au sol et visibles. Mettre des ruches sur les toits terrasses peut, être une
solution mais les abeilles en colères attaquent parfois jusqu'à 400 mètres de leur rucher et bien fort l'apiculteur perché sur son toit qui aperçoit les passants sur les trottoirs.
Dans la nature le rucher expose moins les bambins qu'en ville c'est logique donc prudence et conscience sont indispensables à l'apiculteur urbain.
Observation des planches d'envol.
Nous apprenons à nos débutants à regarder les planches d'envol des ruches avant toute ouverture de ruche.
Orphelines, les abeilles auront tendance à trainer sur la planche d'envol, car l'organisation sociale de la colonie a été décapitée.
Les butineuses rodent plus qu'elles ne récoltent et l'ambiance est à la mollesse, rares sont les ruches orphelines à être agressives à l'ouverture et souvent une complaisance se généralise même
face aux pillardes et autres intrus.
En élevage, donc en pleine santé le dynamisme est éclatant, les butineuses rentrent chargées de pollen, puis repartent aussi vite qu'elles sont arrivées. Les gardiennes arpentent la planche
d'envol ainsi que les nourrices qui distribuent du nectar ou de l'eau à qui en veut.
L'observation laisse entrevoir une éventuelle nervosité, si quelques gardiennes volent vers l'observateur qui à leur vrombissement grave (paisible) ou aigu (stress) pourra se faire une idée de
l'accueil qu'elle préparent ...
Anecdote:
Dernièrement nous observions une planche d'envol avant visite, la population allait en venait gaiement, soudain plus personne sur la planche, nous étions
perplexes et décidâmes d'allumer notre enfumoir lorsque 5 minutes plus tard, planche d'envol toujours déserte nous reçûmes les premières gouttes de pluie.
Il est vrai que nos avettes peuvent aller butiner à 3,5 km, certaines d'entre elles sans doute avait rencontrées la pluie se dirigeant vers le rucher. ( l'abeille
vole à 25km/h)
Observation des conditions climatiques.
Nous vous déconseillons d'ouvrir vos ruches par vent fort, car votre enfumoir risque de perdre totalement son efficacité, d'autant plus si vous ne collez pas son bec directement aux têtes de
cadres.
Le vent du Sud notamment énerve bien des gens sains d'esprit <em>(En Autriche, certains meurtres commis les jours où le Foehn souffle bénéficient de circonstances atténuantes...)
Alors tenez compte sérieusement de l'énervement qu'une abeille qui est branchée 100%
nature peut ressentir !
Donc nous vous conseillons de reporter votre visite.
Orage, temps lourd, hirondelles qui volent à basse altitude sont autant de signes qui doivent vous alerter et vous faire réfléchir à deux fois avant de visiter vos ruches en ville.
Revenez demain matin ou en début d'après midi.
Il vaut mieux voir sa ruche essaimer que de provoquer une agressivité tournée vers les riverains du rucher, non ?
Observation des phases lunaires.
Dingue, dingue Haré Krishna !
Vous vous dites que j'ai fumé la moquette ?
Nous constatons ces jours ci que les abeilles sont nerveuses, même si nous ouvrons le matin et qu'en début d'après midi et qu'il n'y a pas d'orage le soir.
Une riveraine d'un de nos rucher est allée voir les jardiniers dernièrement après une visite de ruche turbulente en ce jardin.
Elle vociférait en arguant que nous n'avions pas respecté le rythme ? ou calendrier lunaire ? apparemment ,
(les témoins n'ont pas su comprendre exactement face à l'agressivité de cette malpolie).
Donc affaire à suivre, mais cela paraîtrait logique que la lune excite aussi les abeilles.
Forte miellée, abeille excitée !
Les fortes miellées ont une influence sur l'agitation des abeilles, l'ivresse de la récolte rend les abeilles plus agressives, méfiance donc les visites peuvent s'effectuer mais sans flâner
d'un cadre à l'autre.
Poser les hausses augmente non seulement le stockage possible mais présente aussi l'avantage de décompresser les habitantes, cela sera favorable au bien-être de la colonie.
Observer les rythmes de vie des riverains.
D'une manière générale ouvrir en toute sécurité ses ruches en ville relève du savoir vivre.
Et votre liberté s'arrête là où elle commence à gêner les autres.
Ecole proche, tenir compte qu'il n'y a pas de cours le mercredi après midi et le weekend, les vacances scolaires sont un luxe pour ouvrir vos ruches.
Eglise et marché dominical, ouvrez en semaine,oubliez le dimanche matin.
Entreprise, café avec terrasse, ouvrez si possible à d'autres horaires qu'entre midi et 2 heures.
Maisons de retraites, hopitaux, parcs de résidences, lotissements, piscines, laissez le plein usage du weekend aux visiteurs, à la famille et aux amis des déjeuners sur l'herbe, ouvrez en semaine aux horaires de travail.
Jardins collectifs, intervenez hors weekend et présences des jardiniers. Donc le matin entre 10h et 12 h par exemple pour que le plaisir d'avoir sur place des pollinisateurs ne se transforme pas en
hantise de ces bébètes qui piquent.
Votre sécurité et celle des intervenants au rucher.
Votre véhicule doit être dissimulé du rucher ou fermé de façon étanche,
car il doit pouvoir servir de refuge à un néophyte qui s'affolerait ou serait particulièrement attaqué.
Pour vous déshabiller allez vous changer à l'abri du regard des gardiennes ardentes.
Ne laissez pas votre amie bouquiner à proximité du rucher pendant votre visite, demandez lui de lire en un endroit plus éloigné où les abeilles visitées ne la voient pas.
Refusez de laisser intervenir des amis ou autres qui ne seraient pas protégés, bottes et chaussures montantes, pas de nus pieds.
N'hésitez pas à scotcher les bas de pantalons trop larges autour de la cheville ...
Enfin n'oubliez pas que les abeilles sont prétendues connaître leur apiculteur ou du moins leur qualité de travail, donc travaillez en douceur.
Travailler rapidement peut se faire en délicatesse sans écraser des dizaines d'abeilles à chaque visite.
Si vos visites traumatisent vos abeilles, il est évident qu'elle vous attendent au tournant la prochaine fois...
Et si vous ressentez de la peur, elles le sentiront et vous asticoteront d'autant plus vite.
Ne vous stressez pas tout seul.
Personnellement j'évite d'avoir un horaire trop serré après le temps imparti à la visite, car plusieurs fois sur différents ruchers alors que je visitais, je me disais: M. . . je vais être en
retard à mon rendez vous, systématiquement dans la minute je recevais une piqûre.
Venin et Dard
Le venin est détruit au moins à 50% à partir d'une chaleur de 60°C. Si vous approchez une cigarette jusqu'à en sentir le début de brûlure, vous aurez agi sur le volume injecté.
(en pharmacie est vendu un petit appareil qui chauffe sans flamme l'endroit de la piqûre c'est idéal pour les piqûres dans les cheveux.)
Il est bien d'avoir une pommade apaisante ou éventuellement un anti histaminique.
un téléphone portable (les pompiers c'est le 112) et savoir où trouver la pharmacie la plus proche...
Le dard doit être enlevé de la peau, mais il ne faut pas le prendre entre vos deux doigts.
Il faut le couper au ras de la chair avec une lame afin de casser le lien entre les crochets plantés dans la peau et la poche à venin extérieure qui palpite et continue d'injecter le poison alors que
l'abeille est déjà repartie.
Fin du scénario catastrophe. Si, je vous ai fait peur, tant mieux vous serez d'autant plus prudents.
Bref, comme me le faisait dire un journaliste de l'émission de solutions diffusé en Mai 2012 sur France2 "On ne s'improvise pas apiculteur
urbain".
Prenez des cours, faites vous encadrer quelques années et vous jouerez la carte de la réussite en toute sécurité.
Pour notre part nous avons un protocole qui nous convient pour assurer la sécurité et l'efficacité des formations .